Mes activités de recherche

      J'effectue mes recherches dans le domaine des systèmes distribués et en particulier dans les réseaux ad hoc, réseaux de capteurs sans fils. Je développe les thèmes de recherches suivants :
  • Systèmes distribués
  • Réseaux Ad Hoc et Réseaux de capteurs sans fil
  • Auto*(Auto-organisation et Auto-stabilisation)
  • Clustering
  • Economie énergétique
  • Tolérance aux pannes
  • Simulation sous OMNeT++.
  • Re-compilation noyou OMNeT++
  • Parallélisation de simulations sous OMNeT++ avec MPI
  • Sécurité dans les réseaux de capteurs (thème de mon DEA)
     En plus des axes de recherches ci-dessus, s'ajoutent de nouvelles thématiques qui m'intéressement maintenant comme :
  • Réseaux P2P
  • Cloud Computing
  • Internet of Things (IoT), Smart Cities
  •       Mes travaux de recherche ont donné lieu à plusieurs publications dans des revues et conferences, internationales comme nationales, avec actes et comité de selection Lire la suite ->>

    Thèse de doctorat

       J'ai débuté ma thèse le 14 avril 2011 et je l'ai soutenue le 21 mai 2014. Je l'ai effectué sous la direction de Olivier FLAUZAC Professeur d'Informatique à l'URCA et de Florent NOLOT Maître de Conferences HDR à l'URCA. Ma thèse c'était inscrite dans le cadre du projet CPER CapSec Rofica co-financé par le Conseil Régionnal de Champagne-Ardenne et les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) de Avril 2011 à Avril 2014.

        Mes travaux de thèse se situent dans le domaine des systèmes distribués et plus particulièrement dans cadre des réseaux ad hoc avec application des solutions proposées dans le contexte particulier des réseaux de capteurs sans fil. Ils traitent de la structuration auto-stabilisante des réseaux ad hoc dans le but d'optimiser les communications et de tolérer les pannes transitoires.
    Intitulée de la thèse:
        Vers une structuration auto-stabilisante des réseaux ad hoc: cas des réseaux de capteurs sans fil.
    J'ai soutenu publiquement ma thèse le 21 mai 2014, mention Très Honorable, devant le jury composé de:

    Président de jury Jean-Frédéric Myoupo Professeur des Universités,
            Université Picardie Jules Verne
    Rapporteurs Mohamed Mosbah Professeur des Universités,
            Institut Polytechnique de Bordeaux
        Maria Potop-Butucaru Professeur des Universités,
            Université Pierre et Marie Curie
        Eddy Caron Maître de Conférences HDR,
            École Normale Supérieure de Lyon
    Examinateurs Thomas Noël Professeur des Universités,
            Université de Strasbourg
        Ibrahima Niang Maître de Conférences HDR
            Université Cheikh Anta Diop de Dakar
    Directeur Olivier Flauzac Professeur des Universités,
            Université de Réims
    Co-Directeur Florent Nolot Maître de Conférences HDR,
            Université de Réims
    Résumé:
        Nous proposons un algorithme original de structuration des réseaux ad hoc nommé SDEAC dans le but d'optimiser les communications et de tolérer les pannes transitoires. SDEAC est auto-stabilisant, distribué et déterministe. Il utilise un modèle asynchrone à passage de messages et se fonde sur un voisinage à distance 1 pour construire des clusters non-recouvrants à k sauts. Nous montrons que partant d'une configuration quelconque et sans occurrence de pannes transitoires, SDEAC structure le réseau dans le pire des cas en n+2 transitions. En outre, son exécution nécessite une occupation mémoire de (Δu+1) × log(2n+k+3) bits pour chaque noeud u, avec Δu étant le degré de u, k le rayon maximal des clusters et n la taille du réseau. Par le biais de simulation sous OMNeT++, nous observons pour un réseau quelconque un temps de stabilisation très inférieur à celui du pire des cas d'une part. D'autre part, suite à l'occurrence de pannes transitoires après la stabilisation, nous constatons un temps de stabilisation inférieur à celui du clustering. Dans le contexte des RCSF, nous étudions la consommation énergétique de SDEAC suivant trois critères d'élection des cluster-heads (identité, degré et énergie résiduelle des noeuds) puis nous la comparons avec celle de la solution de Mitton et al. opérant dans le même modèle. Les résultats montrent que SDEAC permet le passage à l'échelle et réduit la consommation énergétique de 42% à 49%. Enfin, pour l'utilisation de SDEAC dans l'acheminement de l'information, nous proposons deux approches efficaces: (i) un routage sans agrégation qui minimise les délais de bout en bout et (ii) un routage avec agrégation partielle qui réduit la consommation énergétique totale offrant ainsi une meilleure durée de vie du réseau.
    Liens :
    Thèse     -    Bibtex     -    Slides de présentation